Pour cette dernière répétition dans sa quadra, l’école rouge et blanche de Tijuca recevait Unidos de Padre Miguel.
Dans un climat traditionnel des fêtes de la Saint-Jean, la samba a quelque peu laissé la place à d’autres danses et rythmes traditionnels brésiliens.
Ces fêtes principalement célébrées dans le Nordeste s’organisent autour d’une scène habituellement décorée de fanions et entourée de plusieurs stands où l’on peut se restaurer. Toute cette infrastructure festive s’appelle l’arraiá.
Au Brésil les fêtes de la Saint-Jean tombent pendant l’hiver et affrontent des températures extrêmement rigoureuses à leur goût qui avoisine parfois les quinze degrès 😉 les Brésiliens en profitent pour déguster des mets adaptés, caloriques et réchauffant.
Ces fêtes sont bien sûr accompagnées de l’incontournable feu de la saint jean, où les quadrilles (danse) et les rondes se font au grès des différentes musiques.
C’est donc dans ce climat que la répétition a eu lieu en présence d’enfants, de Destaques, des reines de chaque école, des Passistas et toujours au rythme des percussions de la batterie de Maître Marcão et de Maître Dinho.
Que ce soit par son ouverture aux autres écoles ou aux autres styles musicaux, le monde du samba est toujours prêt a manifester l’amour qu’il porte à son pays et à toutes ses cultures. Il montre, bien qu’il y ait une compétition annuelle, l’exemple en terme d’ouverture de partage et de célébration.