Même sans la présence du « Roi » Roberto Carlos, chanteur ultra populaire au brésil et thème du défilé cette année de l’école. Beija Flor a tout fait pour tenir sa réputation de « rouleau compresseur » du sambodromo.
Première nouveauté, dès le début du défilé, avec des danseurs de tous les âges, la commission d’ouverture a présenté une chorégraphie qui interagissait avec le couple de porte drapeau le plus célèbre de l’avenue : Selminha Sorriso et Claudinho. Souriant, Carlinhos de Jésus le créateur de cette chorégraphie avait l’air confiant .
Même avec un pied dans le plâtre, le maître de batterie Mestre Rodney assisté du maître Plinio, a su tenir ses percussionnistes d’une main agile et précise qui elle n’avait rien d’emplâtré.
Tous motivés et souriants ou a vu passer des secteurs chorégraphiés, d’autres avec des roses rouges à la main tandis que la « vieille garde » portait des robes avec un motif à roses bleus.
Bien qu’encore éloigné de l’original, un sosie s’est fait remarquer pendant la parade.
Le public, estimé à quarante milles personnes chaleureuses et passionnées a clairement bien accueilli le samba écrit par le fils de Neguinho de Beija Flor le chanteur vedette de l’école de Nilopolis.
La ravissante Raíssa Oliveira que l’on a vu grandir au fur et à mesure des années à l’avant de la batterie nous a fait profiter de ses charmes et continue de briller par son énergie et ses costumes étincelants.
L’enredo choisi par Beija Flor sur Roberto Carlos fait évidemment l’unanimité et la « bataille » avec Unidos da Tijuca pour le titre de « rouleau compresseur » est engagée.