Plongez au cœur des sambas-enredos endiablés du Carnaval de Rio 2024.
Chaque année, les écoles de samba conçoivent leur propre composition musicale, qu’elles interpréteront lors de leur défilé au sambodrome.
Découvrez ces sambas des écoles du Groupe spécial, accompagnés de leurs paroles et de leurs traductions.
Chaque année pendant le Carnaval, les écoles de samba composent un samba articulé autour du thème (enredo) qu’elles ont sélectionné. C’est ainsi que ce style spécifique de samba, créé exclusivement pour les défilés du Carnaval, est appelé « samba-enredo » (samba à thème).
Les paroles de la musique composée, reflètent le thème qu’elles ont choisi de mettre en avant.
Le samba doit être soigneusement composé, avec une musique originale et des refrains entraînants pour inspirer les spectateurs et les participants.
Cet exercice est particulièrement délicat, car le samba-enredo est évalué par un jury et contribue à la notation finale, déterminant ainsi l’école de samba championne de l’année.
Découvrez à présent toutes les sambas de cette année, que ce soit pour préparer votre défilé avec votre école favorite ou simplement pour réchauffer votre cœur et vos oreilles.
Les sambas de enredo du Carnaval de Rio 2024:
Porto da Pedra – Beija-Flor – Salgueiro – Grande Rio – Unidos da Tijuca – Imperatriz – Mocidade – Portela – Vila Isabel – Mangueira – Paraiso do Tuiuti – Viradouro
(La colonne de gauche est la version originale en portugais et la colonne de droite est une traduction automatique pour vous faire une idée des paroles)
Dimanche 11 février 2024
LE SAMBA DE PORTO DA PEDRA
Défilé: Dimanche 11 février 2024 à partir de 22h00
Enredo: « Lunário Perpétuo: A Profética do Saber Popular »
Thème: « Lunaire perpétuel : La prophétique du savoir populaire »
Musique et paroles :
Auteur: Guga Martins, Passos Júnior, Gustavo Clarão, Lucas Macedo, Leandro Gaúcho, Clairton Fonseca, Richard Valença, Gigi da Estiva, Abílio JR, Marquinho Paloma, Cristiano Telles et Alison Picanço
Interprètes: Wantur
Version originale
Olhe pro céu onde a lua vagueia
As estrelas brilham no chão
Sabedoria é a luz que clareia
Porto da Pedra no meu coração
Sou seu lunário! Conselheiro imortal!
Já ‘folheando’ cada ponto cardeal
Alquimia de almanaque (sou eu, sou eu)
Cada toque no Atabaque (sou eu, sou eu)
Quem acendeu as lamparinas desse céu?
No Brasil os retirantes são os astros de cordel
O sertão profetizou, cada flor do Cariri
A ‘ciência’ desse povo, eu não guardo só pra mim
Separei as folhas secas misturadas no pilão
Confiei à rezadeira uma nova oração
Só porque eu escolhi, navegar por esse mar!
A viola perguntou para o santo do lugar:
Responda, ‘meu Sinhô’! Será que é amor?
Meu povo vai passar!
Tanta gente esperou por esse dia…
O pincel, a cantoria… Nunca foi ponto final!
E lá do ‘auto’ como a vida é um repente
O estandarte vai na frente
Muito mais que carnaval!
Vem Antônio, vem menino!
Seu destino é cirandar
Um brincante nordestino
A missão: perpetuar!
Quarto minguante, a moringa quase seca
Maré virou… Virou luar!
Tem alambique pra beber na quarta-feira
Okê, Caboclo! Tempo bom vem pra ficar!
Quarto minguante, a moringa quase seca
Maré virou… Virou luar!
Tem alambique pra beber na quarta-feira
Faltava o Tigre pro lunário completar!
Traduction automatique
Regarde le ciel où la lune se promène
Les étoiles brillent sur le sol
La sagesse est la lumière qui brille
Porto da Pedra dans mon cœur
Je suis ta lune ! Conseiller immortel !
Je feuillette déjà chaque point cardinal
Alchimie de l’almanach (c’est moi, c’est moi)
Chaque touche de l’atabaque (c’est moi, c’est moi)
Qui a allumé les lampes dans ce ciel ?
Au Brésil, les retraitants sont les étoiles de la cordée
Le sertão prophétisé, chaque fleur du Cariri
La « science » de ces gens, je ne la garde pas pour moi
J’ai trié les feuilles séchées mélangées au pilon
J’ai confié au prieur une nouvelle prière
Juste parce que j’ai choisi de naviguer sur cette mer !
L’alto interroge le saint local :
Réponds, mon Sinhô ! Est-ce de l’amour ?
Mon peuple passera !
Tant de gens ont attendu ce jour…
Le pinceau, le chant… Ce n’était jamais la fin !
Et de l’auto, la vie est comme un feu de paille
La bannière va de l’avant
Bien plus qu’un carnaval !
Viens Antônio, viens mon garçon !
Ton destin est de danser
Un joueur du nord-est
La mission : perpétuer !
Quart d’heure décroissant, le moringa presque sec
La marée a tourné… C’est devenu un clair de lune !
Il y a un alambic à boire mercredi
Okê, caboclo ! Le beau temps est là pour rester !
Quart descendant, le moringa presque sec
La marée a tourné… C’est le clair de lune !
Il y a un alambic à boire mercredi
Il manquait Tigre pour compléter la lunaison !
LE SAMBA DE BEIJA-FLOR
Défilé: Dimanche 11 février 2024 à partir de 23h00
Enredo: « Um delírio de Carnaval na Maceió de Rás Gonguila »
Thème: « Un délire du carnaval dans le Maceió de Rás Gonguila »
Musique et paroles :
Auteur: Kirazinho, Lucas Gringo, Wilsinho Paz, Venir Vieira, Marquinhos Beija-Flor et Dr. Rogério
Interprètes: Neguinho da Beija-Flor
Version originale
Em Maceió
O paraíso deu à luz a um menino
À beira-mar nascia o rei
Que o senhor das ruas deu o seu caminho
Eu acreditei no herdeiro
Da dinastia e das lutas de Zumbi
De Palmares às palmeiras e marés
Da cultura e bravura dos Tupis e Caetés
Ao nobre engraxate um novo horizonte
Real cavaleiro dos montes
Tem mironga, festa da ralé
Malandragem, frevo arrasta-pé
A magia que avoa, o rosário no andor
A cantiga que ecoa é do meu tambor
Gira-mundo feito pião que « gonguila » do jeito
Que eterniza Benedito dos plebeus
Quando encontra a corte africana
A nobreza alagoana realiza os sonhos seus
Vai meu Beija-flor, a soberania popular que traz no batuque de Rás
Num côco, um pouco de Samba de roda
E o povo anuncia: é ela!
Delira…
Tem Pajuçara no mar da Mirandela
Aqui é Beija-flor doa a quem doer
Do gênio sonhador a gana de vencer
Tá no meu peito, tá no meu grito
Escola de respeito que coroa Benedito
Traduction automatique
A Maceió
Le paradis a donné naissance à un garçon
Au bord de la mer, le roi est né
Que le seigneur des rues a donné son chemin
J’ai cru en l’héritier
De la dynastie et des luttes de Zumbi
De Palmares aux palmiers et aux marées
De la culture et de la bravoure des Tupis et des Caetés
Au noble cireur de chaussures, un nouvel horizon
Chevalier royal des collines
Il y a la mironga, une fête pour la populace
Malandragem, frevo arrasta-pé
La magie qui vole, le chapelet sur le char
La chanson qui résonne est celle de mon tambour
Gira-mundo comme une toupie qui « gonguila » comme elle le fait
Qui éternise Bénédict des gens du peuple
Quand il rencontre la cour africaine
La noblesse d’Alagoas réalise ses rêves
Va ma Beija-flor, la souveraineté populaire que tu apportes dans le tambour de Rás
Dans une noix de coco, une petite samba de roda
Et le peuple annonce : c’est elle !
Délire…
Il y a Pajuçara dans la mer de Mirandela
C’est Beija-flor, peu importe qui ça fait mal
Du génie rêveur, le désir de gagner
C’est dans ma poitrine, c’est dans mon cri
Une école de respect qui couronne Benedito
LE SAMBA DE SALGUEIRO
Défilé: Dimanche 11 février 2024 à partir de 00h00
Enredo: « Hutukara »
Thème: « Hutukara »
Musique et paroles :
Auteur: Pedrinho da Flor, Marcelo Motta, Arlindinho Cruz, Renato Galante, Dudu Nobre, Leonardo Gallo, Ramon Via13 et Ralfe Ribeiro
Interprètes: Émerson Dias
Version originale
É HUTUKARA! O chão de Omama
O breu e a chama, Deus da Criação
Xamã no transe de Yakoana
Evoca Xapiri, a missão…
HUTUKARA, ê! Sonho e insônia
Grita a Amazônia, antes que desabe
Caço de tacape, danço o ritual
Tenho o sangue que semeia a nação original
Eu aprendi português, a língua do opressor
Pra te provar que meu penar também é sua dor
Falar de amor enquanto a mata chora,
É luta sem Flecha, da boca pra fora!
Tirania na bateia, militando por quinhão,
E teu povo na plateia, vendo a própria extinção
“Yoasi” que se julga: “família de bem”,
Ouça agora a verdade que não lhe convém:
Você diz lembrar do povo Yanomami em dezenove de abril,
Mas nem sabe o meu nome e sorriu da minha fome,
Quando o medo me partiu
Você quer me ouvir cantar em Yanomami
Pra postar no seu perfil entre aspas e negrito,
O meu choro, o meu grito, nem a pau Brasil!
Antes da sua bandeira, meu vermelho deu o tom
Somos parte de quem parte, feito Bruno e Dom
Kopenawas pela terra, nessa guerra sem um cesso,
não queremos sua “ordem”, nem o seu “progresso”!
Napê, nossa luta é sobreviver!
Napê, não vamos nos render!
Ya Temi Xoa! Aê, êa!
Ya Temi Xoa! Aê, êa!
Meu Salgueiro é a flecha
Pelo povo da floresta
Pois a chance que nos resta
É um Brasil cocar!
Traduction automatique
C’EST HUTUKARA ! La terre d’Omama
La poix et la flamme, Dieu de la création
Chaman en transe de Yakoana
Invoquez Xapiri, la mission…
HUTUKARA, ê ! Rêve et insomnie
Crie l’Amazonie, avant qu’elle ne s’effondre
Je chasse à la massue, je danse le rituel
J’ai le sang qui sème la nation originelle
J’ai appris le portugais, la langue de l’oppresseur
Pour vous prouver que ma douleur est aussi la vôtre
Pour parler d’amour pendant que la forêt pleure,
C’est un combat sans flèche, de la bouche à l’extérieur !
La tyrannie bat le pavé et milite pour sa part,
Et ton peuple dans le public, qui assiste à sa propre extinction
Des « Yoasi » qui se prennent pour une « bonne famille »,
Maintenant, écoutez la vérité qui ne vous convient pas :
Vous dites que vous vous souvenez du peuple Yanomami le 19 avril,
Mais vous ne connaissez même pas mon nom et vous avez souri à ma faim,
Quand la peur m’a brisé
Tu veux m’entendre chanter en Yanomami
Pour l’afficher sur ton profil entre guillemets et en gras,
Mon cri, mon hurlement, pas question Brésil !
Avant que ton drapeau, mon rouge ne donne le ton
Nous faisons partie de ceux qui partent, comme Bruno et Dom
Kopenawas pour la terre, dans cette guerre sans trêve,
nous ne voulons ni de votre « ordre » ni de votre « progrès » !
Napê, notre combat est de survivre !
Napê, nous ne nous rendrons pas !
Ya Temi Xoa ! Aê, êa !
Ya Temi Xoa ! Aê, êa !
Mon saule est la flèche
Pour les gens de la forêt
Car la chance qui nous reste
C’est un Brésil avec une coiffe !
LE SAMBA DE GRANDE RIO
Défilé: Dimanche 11 février 2024 à partir de 01h00
Enredo: « Nosso destino é ser onça »
Thème: « Notre destin est d’être jaguar »
Musique et paroles :
Auteur: Derê, Marcelinho Júnior, Robson Moratelli, Rafael Ribeiro, Tony Vietnã et Eduardo Queiroz
Interprètes: Evandro Malandro
Version originale
Trovejou! Escureceu!
O velho onça! Senhor da criação É homem fera! É brilho celeste, devora e se veste de constelação
Tudo acaba em fogaréu e depois transborda em mar
A terceira humanidade
Cuaraci vem clarear
Ê Sumé nas garras da sua ira
Enfrentou Maira
Tanto perseguiu
Seus herdeiros vivem esta guerra
Povoando a terra
O bicho mais feroz rugiu
É preta, parda, é pintada feita a mão
Sussuarana no sertão que vem e vai
Maracajá, jaguatirica ou jaguar
É jaguarana, onça grande mãe e pai
Yawalapiti, Pankaruru, Apinajé
Na voz do povo Wareté
Na flecha de tupinambá
Do tempo que pinta pedra
A fé de ser encantada
Onça loba, onça alada
Na memória popular
Kiô… kiô kiô kiô kiera
É cabocla e mão torta
Pé de boi que o chão recorta
Travestido de pantera
Kiô… kiô kiô kiô kiera
A folia em reverência
Onde a arte é resistência
Sou Caxias bicho fera
Werá werá aue naurú wera aue
A aldeia Grande Rio ganha a rua
No meu destino a eternidade
Traz no manto a liberdade
Enquanto a onça não comer a lua
Traduction automatique
Il y a eu un coup de tonnerre ! La nuit est tombée !
Le vieux jaguar ! Seigneur de la création C’est une bête ! Il est l’éclat céleste, il dévore et s’habille en constellation
Tout finit dans le feu et déborde dans la mer
La troisième humanité
Cuaraci vient à la lumière
Ê Sumé en proie à la colère
Il a affronté Maira
Il a tant persécuté
Ses héritiers vivent cette guerre
Peupler la terre
La bête la plus féroce a rugi
Elle est noire, elle est brune, elle est peinte à la main
Sussuarana dans l’arrière-pays qui va et vient
Maracajá, ocelot ou jaguar
C’est un jaguar, un grand jaguar père et mère
Yawalapiti, Pankaruru, Apinajé
Dans la voix du peuple Wareté
Dans la flèche des Tupinambá
Du temps qui peint la pierre
La foi de l’enchantement
Onça loba, onça alada
Dans la mémoire populaire
Kiô… kiô kiô kiera
Une cabocla et une main tordue
Un pied de bœuf qui coupe le sol
Habillé en panthère
Kiô… kiô kiô kiô kiera
Folia en révérence
Où l’art est résistance
Je suis la bête de Caxias
Werá werá aue naurú wera aue
Le village de Grande Rio descend dans la rue
Dans mon destin l’éternité
Mon manteau de liberté
Jusqu’à ce que le jaguar mange la lune
LE SAMBA DE UNIDOS DA TIJUCA
Défilé: Dimanche 11 février 2024 à partir de 02h00
Enredo: « O Conto de Fados »
Thème: « Le conte de fée »
Musique et paroles :
Auteur: Julio Alves, Claudio Russo, Jorge Arthur, Silas Augusto, Chico Alves et D’Sousa
Interprètes: Ito Melodia
Version originale
Um samba fadado
Ao mar do outro lado
A pescar histórias, memória ancestral
Viaja na bruma da branca espuma
Pra encantar no carnaval
Vai buscar
No verde oceano o heróico Odisseu
Que além do Egeu não se amedrontou
Com uma rainha tão só e carente
Mulher ou serpente que jurou o seu amor
A beira do Tejo nascia Lisboa
A Musa das loas dos seus menestreis
Na praia bravia o ouro escorria
E o guardião emergia das mares
Põe no balaio um punhado de magia
Das divindades que invadiam o lugar
Põe no balaio e amassa com carinho
Que do cacho eu faço vinho
Pra colheita festejar
N’alma do fado mil e uma noites
Doces sabores, velho saber
Amar o fado ir a Matamba, herdar o samba, Ifá, Dendê
Portugal das glórias que revelam o passado
Ao monstro que sangrou escravizados
E veio aportar no mar
Que brilha sob o céu de Vera Cruz
Um banho de alfazema que conduz
O Santo Rosário e o povo de fé
Pra cantar o fado tijucano
Macumbado de Amém e Axé
Gira baiana perfumada de alecrim
Que a Unidos da Tijuca defuma no benjoin
Roda na gira a saia de linho rendado
Que o fado vira samba, e o samba vira fado
Traduction automatique
Une samba fatale
Vers la mer de l’autre côté
A la pêche aux histoires, à la mémoire ancestrale
Voyager dans la brume de l’écume blanche
Pour enchanter le carnaval
Chercher
Dans l’océan vert l’héroïque Ulysse
Qui, au-delà de la mer Égée, n’a pas eu peur
Avec une reine si seule et si démunie
Femme ou serpent qui jurait son amour
Lisbonne est née sur les rives du Tage
La muse des chants de ses ménestrels
Sur la plage sauvage, l’or a coulé à flots
Et le gardien émergea des mers
Mettez une poignée de magie dans le seau
Des divinités qui ont envahi le lieu
Mets-la dans le seau et pétris-la avec amour
Je ferai du vin avec la grappe
Pour fêter les vendanges
Dans l’âme du fado, mille et une nuits
Saveurs douces, savoirs anciens
Aimer le fado, aller à Matamba, hériter de la samba, de l’Ifá, du Dendê
Le Portugal des gloires qui révèlent le passé
Au monstre qui saignait les esclaves
Et qui a atterri dans la mer
Qui brille sous le ciel de Vera Cruz
Un bain de lavande qui conduit
Le Saint Rosaire et le peuple de la foi
Pour chanter le fado tijucano
Macumbado d’Amen et Axé
Gira baiana parfumée au romarin
Que Unidos da Tijuca fume au benjoin
Tourne ta jupe de lin en dentelle
Que le fado devient samba, et la samba devient fado
LE SAMBA D’ IMPERATRIZ
Défilé: Dimanche 11 février 2024 à partir de 03h00
Enredo: « Com a sorte virada pra lua, segundo o testamento da cigana Esmeralda »
Thème: « Avec la chance tournée vers la lune, selon le testament de la gitane Esmeralda »
Musique et paroles :
Auteur: Jeferson Lima, Rômulo Meirelles, Jorge Goulart, Sílvio Mesquita, Carlinhos Niterói, Bello, Gabriel Coelho, Luiz Brinquinho, Miguel da Imperatriz, Antônio Crescente, Renne Barbosa et Me Leva
Interprètes: Pitty de Menezes
Version originale
Ê cigana, a caravana está em festa
Tem fogueira, dança e seresta
Nesta Avenida da ilusão
Ao som de violão e violino
O verso da mais pura inspiração
Descobri seu testamento e fiz um manual
Sonhei a vida feito carnaval
Em devaneios e magia
Cerquei por todos os lados,
Riscando a fé no talão
Apostei na Coroa e no coração
O destino é traçado na palma da mão
E a vida se equilibra em cada linha
Andarilho, sonhador
Na corda bamba do amor
Encontrei minha rainha
(Ô Imperatriz)
Olhei o céu no infinito da constelação
A noite, o véu, eu vi os astros na imensidão
Fui sob à luz das estrelas
Buscar a certeza da minha direção
Ê luar de balançar maré
Meu cantar é um sinal de fé
Prenúncio da sina da minha Escola
O sol beija a lua no espelho do mar
Já está marcado no meu calendário
Verde-esmeralda é vitória que virá
O que é meu é da cigana, o que é dela não é meu
Quando chega fevereiro meu caminho é todo seu
Vai clarear… Olha o povo cantando na rua
A Imperatriz desfila com a sorte virada pra lua
Traduction automatique
Ê Gitan, la caravane fait la fête
Il y a un feu de joie, des danses et des sérénades
Sur cette avenue de l’illusion
Au son de la guitare et du violon
Les vers de l’inspiration la plus pure
J’ai découvert ton testament et j’ai fait un manuel
J’ai rêvé de la vie comme d’un carnaval
Dans la rêverie et la magie
Je me suis entouré de toutes parts,
J’ai griffonné la foi sur le billet
Je parie sur la couronne et sur mon cœur
Le destin est dessiné dans la paume de ma main
Et la vie est équilibrée sur chaque ligne
Vagabond, rêveur
Sur la corde raide de l’amour
J’ai trouvé ma reine
(Ô Impératrice)
J’ai regardé le ciel dans l’infini de la constellation
La nuit, le voile, j’ai vu les étoiles dans l’immensité
Je suis allé sous la lumière des étoiles
Cherchant la certitude de ma direction
Et le clair de lune de la marée berçante
Mon chant est un signe de foi
Un signe avant-coureur du destin de mon école
Le soleil embrasse la lune dans le miroir de la mer
C’est déjà dans mon calendrier
Le vert émeraude est la victoire à venir
Ce qui est à moi est à la gitane, ce qui est à elle n’est pas à moi
Quand février arrive, mon chemin est tout à toi
Ça va s’éclaircir… Regarde les gens qui chantent dans la rue
L’impératrice défile avec sa chance tournée vers la lune
Lundi 12 février 2024
LE SAMBA DE MOCIDADE
Défilé: Lundi 12 février 2024 à partir de 22h00
Enredo: « Pede caju que dou… Pé de caju que dá »
Thème: « Demande moi un Cajou, je vous le donne… Pied de Caju qui donne! »
Musique et paroles :
Auteur: Diego Nicolau, Paulinho Mocidade, Marcelo Adnet, Richard Valença, Orlando Ambrósio, Gigi da Estiva, Lico Monteiro et Cabeça do Ajax
Interprètes: Zé Paulo Sierra
Version originale
Eu quero um lote
Saboroso e carnudo
Desses que tem conteúdo
O pecado é devorar
É que esse mote beira antropofagia
Desce a glote, poesia
Pede caju que dá
Delícia nativa
Onde eu possa pôr os dentes
Que não fique pra semente
Nem um tasco de mordida
E aí tupi no interior do cafundó
Um quiprocó virou guerra assumida
Provou porã, Fruta do pé
Se lambuzou, Tamandaré
O mel escorre, olho claro se assanha
Se a polpa é desse jeito, imagine a castanha
Por outras praias a nobreza aprovou
Nas redondezas se espalhou, tão fácil, fácil!
E nesta terra onde tamanho é documento
Vou erguer um monumento para Seu Luiz Inácio
Nessa batalha teve aperreio
Duas flechas e no meio uma tal Cunhã Poranga
Tarsila pinta a sanha modernista, tira a tradição da pista
Vai Debret! Chupa essa manga!
É Tropicália, Tropicana, cajuína
Pela intacta retina, a estrela no olhar
Carne macia com sabor independente
A Batida mais quente, deixa o povo provar
Meu caju, meu cajueiro
Pede um cheiro que eu dou
O puro suco do fruto do meu amor
É sensual, esse delírio febril
A Mocidade é a cara do Brasil
Traduction automatique
Je veux un lot
Savoureux et charnu
Le genre avec du contenu
Le péché est de dévorer
Cette devise frise l’anthropophagie
Descends, poésie
Demande de la noix de cajou
Un délice indigène
Où je peux mettre mes dents
Pour qu’il ne reste aucune graine
Pas même une bouchée
Et puis les Tupi à l’intérieur du cafundó
Un quiprocó s’est transformé en guerre ouverte
Goûté porã, fruit du pied
Tamandaré, tu as eu ton compte
Le miel coule, les yeux clairs s’étonnent
Si la pulpe est comme ça, imaginez la noix
Sur d’autres plages, la noblesse a approuvé
Dans le quartier, elle s’est répandue, si facile, si facile !
Et dans ce pays où la taille compte
Je vais ériger un monument à Seu Luiz Inácio
Dans cette bataille, il a eu du mal
Deux flèches et un Cunhã Poranga au milieu.
Tarsila peint la fureur moderniste, sort la tradition de la piste
Allez Debret ! Suce cette mangue !
C’est Tropicália, Tropicana, cajuína
À travers la rétine intacte, l’étoile dans l’œil
Une chair tendre au goût indépendant
Le rythme le plus chaud, que les gens le goûtent
Ma noix de cajou, mon anacardier
Demande une odeur et je te la donne
Le pur jus du fruit de mon amour
C’est sensuel, ce délire fiévreux
Mocidade est le visage du Brésil
LE samba DE PORTELA
Défilé: Lundi 12 février 2024 à partir de 23h00
enredo: « Um Defeito de Cor »
Thème: « Un défaut de couleur »
Musique et paroles :
Auteur: Rafael Gigante Vinicius Ferreira, Wanderley Monteiro, Bira, Jefferson Oliveira, Hélio Porto et André do Posto 7
Interprètes: Gilsinho
Version originale
O samba genuinamente preto
Fina flor , jardim do gueto
Que exala o nosso afeto
Me embala, oh! Mãe, no colo da saudade
Pra fazer da identidade nosso dialeto
Omoduntê, vim do ventre do amor
Omoduntê, pois assim me batizou
Alma de jeje e a justiça de Xangô
O teu exemplo me faz vencedor
Sagrado feminino ensinamento
Feito Águia corta o tempo
Te encontro ao ver o mar
Inspiração a flor da pele preta
Tua voz, tinta e caneta
No azul que reina Yemanjá
Salve a lua de Benin
Viva o povo de Benguela
Essa luz que brilha em mim
E habita a Portela
Tal a história de Mahin
Liberdade se rebela
Nasci quilombo e cresci favela!
Orayeye Oxum, Kalunga!
É mão que acolhe outra mão, macumba!
Teu rosto vestindo o adê
No meu alguidar tem dendê
O sangue que corre na veia é malê!
Em cada prece, em cada sonho, nêga
Eu te sinto, nêga, seja onde for
Em cada canto, em cada sonho, nêgo
Eu te cuido, nêgo cá de onde estou
Saravá Kehinde! Teu nome vive!
Teu povo é livre! Teu filho venceu, mulher!
Em cada um de nós, derrame seu Axé!
Traduction automatique
La samba authentiquement noire
Fina flor, jardin du ghetto
Qui respire notre affection
Berce-moi, ô Mère, dans le giron de la nostalgie
Pour faire de l’identité notre dialecte
Omoduntê, je viens du ventre de l’amour
Omoduntê, car c’est ainsi que tu m’as baptisé
L’âme de Jeje et la justice de Xangô
Ton exemple fait de moi une gagnante
Enseignement féminin sacré
Comme un aigle, tu traverses le temps
Je te rencontre quand je vois la mer
L’inspiration dans la fleur de la peau noire
Ta voix, ton encre et ta plume
Dans le bleu qui règne Yemanjá
Salut à la lune du Bénin
Vive le peuple de Benguela
Cette lumière qui brille en moi
Et qui habite Portela
Comme l’histoire de Mahin
Rebelles de la liberté
Je suis né dans un quilombo et j’ai grandi dans une favela !
Orayeye Oxum, Kalunga !
C’est une main qui accueille une autre main, macumba !
Ton visage porte l’adê
Il y a du dendê dans mon bol
Le sang qui coule dans mes veines est malê !
Dans chaque prière, dans chaque rêve, nêga
Je te sens, nêga, où que tu sois
Dans chaque coin, dans chaque rêve, nêgo
Je prends soin de toi, nêgo, d’où je suis
Saravá Kehinde ! Ton nom est vivant !
Ton peuple est libre ! Ton fils a gagné, femme !
Verse ton Axé sur chacun d’entre nous !
LE samba DE VILA ISABEL
Défilé: Lundi 12 février 2024 à partir de 00h00
enredo: « Gbala: uma viagem ao Templo da Criação »
Thème: « Gbala : un voyage au Temple de la Création »
Musique et paroles :
Auteur: Martinho da Vila
Interprètes: Tinga
Version originale
Gbalá é resgatar, salvar
E a criança é a esperança de Oxalá
Gbalá, resgatar, salvar
A criança é a esperança de Oxalá
Vamos sonhar
Meu Deus
O grande criador adoeceu
Porque a sua geração já se perdeu
Quando acaba a criação
Desaparece o criador
Pra salvar a geração
Só esperança e muito amor
Então foram abertos os caminhos
E a inocência entrou no Templo da Criação
Lá os guias protetores do planeta
Colocaram o futuro em suas mãos
E através dos Orixás se encontraram
Com o Deus dos deuses, Olorum
E viram
Viram como foi criado o mundo
Se encantaram com a mãe natureza
Descobrindo o próprio corpo compreenderam
Que a função do homem é evoluir
Conheceram os valores do trabalho e do amor
E a importância da justiça
Sete águas revelaram em sete cores
Que a beleza é a missão de todo artista
Traduction automatique
Gbalá, c’est secourir, sauver
Et l’enfant est l’espoir d’Oxalá
Gbalá, secourir, sauver
L’enfant est l’espoir d’Oxalá
Rêvons
Mon Dieu
Le grand créateur est tombé malade
Car sa génération est déjà perdue
Quand la création s’achève
Le créateur disparaît
Pour sauver la génération
Seulement l’espoir et l’amour
Alors les chemins s’ouvrent
Et l’innocence est entrée dans le temple de la création
Là, les guides protecteurs de la planète
ont remis l’avenir entre leurs mains
Et à travers les Orixás, ils rencontrèrent
Le Dieu des dieux, Olorum
Et ils virent
Ils ont vu comment le monde a été créé
Ils se sont émerveillés devant mère nature
En découvrant leur propre corps, ils ont compris
Que le travail de l’homme est d’évoluer
Ils ont appris les valeurs du travail et de l’amour
Et l’importance de la justice
Les sept eaux révélées par les sept couleurs
Que la beauté est la mission de tout artiste
LE samba DE MANGUEIRA
Défilé: Lundi 12 février 2024 à partir de 01h00
enredo: « A Negra Voz do Amanhã »
Thème: « La voix noire de demain »
Musique et paroles :
Auteur: Lequinho, Junior Fionda, Gabriel Machado, Fadico, Guilherme Sá et Paulinho Bandolim
Interprètes: Marquinho Art’ samba e Dowglas Diniz
Version originale
Xangô chama Iansã
Que a voz do amanhã já bradou no Maranhão
Tambor de Mina, Encantados a girar
O divino no altar, a filha de toda fé
Sob as bênçãos de Maria, batizada Nazareth
Quis o destino quando o tempo foi maestro
Soprar a vida aos pés do velho cajueiro
Guardar no peito a saudade de mãinha
Do reisado a ladainha, São Luís o seu terreiro
Ê bumba meu boi! Ê boi de tradição!
Tem que respeitar Maracanã que faz tremer o chão
Toca tambor de crioula, firma no batuquejê
Ô pequena feita pra vencer
Vem brilhar no Rio Antigo, mostra seu poder de fato
Fina flor que não se cheira não aceita desacato
Vai provar que o samba é primo do jazz
Falar de amor como ninguém faz
Nas horas incertas, curar dissabores
Feito uma loba impor seus valores
E seja o pilar da esperança
Das rosas que nascem no Morro da gente
sambando, tocando e cantando
Se encontram passado, futuro e presente
Mangueira! De Neuma e Zica
Dos versos de Hélio que honraram meu nome
Levo a arte como dom
Um Brasil em tom marrom que herdei de Alcione
Ela é Odara, deusa da canção
Negra voz, orgulho da nação
Meu Palácio tem rainha e não é uma qualquer
Arreda homem que aí vem mulher
Verde e rosa dinastia pra honrar meus ancestrais
Aqui o samba não morrerá jamais
Traduction automatique
Xangô appelle Iansã
Que la voix de demain a déjà crié au Maranhão
Tambor de Mina, peuple enchanté qui tourne
La divine à l’autel, la fille de toute foi
Sous la bénédiction de Marie, baptisée à Nazareth
Le destin a voulu qu’au moment où le temps était maestro
Pour souffler la vie au pied du vieil anacardier
Pour garder en son sein la nostalgie de sa mère
Du reisado à la ladainha, São Luís son terreiro
Ê bumba meu boi ! Un bœuf traditionnel !
Il faut respecter le Maracanã qui fait trembler la terre
Jouer du tambor de crioula, tenir bon dans le batuquejê
Le petit fait pour gagner
Viens briller à Rio Antigo, montre ton pouvoir pour de vrai
Une fleur fine qui ne peut être reniflée n’accepte pas le mépris
Tu prouveras que la samba est la cousine du jazz
Parle d’amour comme personne d’autre ne peut le faire
Dans les temps incertains, guérir l’insatisfaction
Comme une louve imposant ses valeurs
Et être le pilier de l’espoir
Des roses qui poussent sur notre colline
samba, jouer et chanter
Le passé, le futur et le présent se rencontrent
Mangueira ! De Neuma et Zica
Des vers d’Hélio qui ont honoré mon nom
Je porte l’art en cadeau
Un Brésil brun que j’ai hérité d’Alcione
Elle est Odara, déesse du chant
Voix noire, fierté de la nation
Mon palais a une reine, et pas n’importe laquelle
Arreda homem que vem mulher
Une dynastie verte et rose en l’honneur de mes ancêtres
La samba ne mourra jamais ici
LE samba DE PARAISO DO TUIUTI
Défilé: Lundi 12 février 2024 à partir de 02h00
enredo: « Glória ao Almirante Negro! »
Thème: « Gloire à l’amiral noir ! »
Musique et paroles :
Auteur: Claudio Russo, Moacyr Luz, Gustavo Clarão, Júlio Alves, Alessandro Falcão, Pier Ubertini et W Correia
Interprètes: Pixulé
Version originale
Liberdade no coração
O dragão de João e Aldir
A Cidade em louvação
Desce o Morro do Tuiuti
Nas águas da Guanabara
Ainda o azul de Araras
Nascia um herói libertador
O mar com as ondas de prata
Escondia no escuro a chibata
Desde o tempo do cruel contratador
Eram navios de guerra, sem paz
As costas marcadas por tantas marés
O vento soprou à negrura
Castigo e tortura no porão e no convés
Ôôô A Casa Grande não sustenta temporais
Ôôô Veio dos Pampas pra salvar Minas Gerais
Lerê lerê mais um preto lutando pelo irmão
Lerê lerê e dizer nunca mais escravidão
Meu nego… A esquadra foi rendida
E toda gente comovida
Veio ao porto em saudação
Ah! nego… A anistia fez o flerte
Mas o Palácio do Catete
Preferiu a traição
O luto dos tumbeiros
A dor de antigas naus
Um novo cativeiro
Mais uma pá de cal
Glória aos humildes pescadores
Yemanjá com suas flores
E o Cais da luta ancestral
Salve o Almirante Negro
Que faz de um samba enredo
Imortal!
Traduction automatique
La liberté dans le cœur
Le dragon de João et Aldir
La ville en louange
En bas de la colline de Tuiuti
Dans les eaux de Guanabara
Toujours le bleu d’Araras
Un héros libérateur est né
La mer avec ses vagues d’argent
Cache le fouet dans l’obscurité
Depuis l’époque du cruel entrepreneur
C’étaient des navires de guerre, sans paix
Les côtes marquées par tant de marées
Le vent soufflait noir
Punitions et tortures dans les cales et sur le pont
Ôôô La Grande Maison ne supporte pas les tempêtes
Ôôô Il est venu de la Pampa pour sauver le Minas Gerais
Lerê lerê un noir de plus qui se bat pour son frère
Lerê lerê et dire plus jamais d’esclavage
Mon garçon… L’escadron s’est rendu
Et tout le monde était ému
Venus au port pour saluer
Ah ! nego… L’amnistie flirtait
Mais le palais de Catete
A préféré la trahison
Le deuil des tumbeiros
La douleur des vieux navires
Une nouvelle captivité
Une nouvelle pelletée de chaux
Gloire aux humbles pêcheurs
Yemanjá et ses fleurs
Et la jetée de la lutte ancestrale
Gloire à l’amiral noir
Qui fait un enredo de samba
Immortelle !
LE samba DE VIRADOURO
Défilé: Lundi 12 février 2024 à partir de 03h00
enredo: « Arroboboi, Dangbé »
Thème: « Arroboboi, Dangbé »
Musique et paroles :
Auteur: Claudio Mattos, Claudio Russo, Julio Alves, Thiago Meiners, Manolo, Anderson Lemos, Vinicius Xavier, Celino Dias, Bertolo et Marco Moreno
Interprètes: Wander Pires
Version originale
Eis o poder que rasteja na Terra
Luz pra vencer essa guerra, a força do Vodun
Rastro que abençoa Agojiê
Reza pra renascer, toque de Adarrum
Lealdade em brasa rubra, fogo em forma de mulher
Um levante à liberdade, divindade em Daomé
Já sangrou um oceano pro seu rito incorporar
Num Brasil mais africano, outra areia, mesmo mar
Ergue a casa de Bogum, Atabaque na Bahia
Ya é Gu rainha, herdeira do Candomblé
Centenário fundamento da Costa da Mina
Semente de uma legião de fé
Vive em mim
A lealdade das irmãs de cor
E a força que herdei de Hundé e da luta minó
Vai serpenteando feito rio ao mar
Arco-íris que no céu vai clarear
Ayi! Que seu veneno seja meu poder
Bessen que corta o Ayin-Agbè
Sagrado Gume-Kujo
Vodunsis o respeitam, clamam Kolofée
Os tambores revelam seu afé
Ê alafiou, ê alafiá, é o ninho da serpente
Jamais tente afrontar
(preparado pra lutar)
Arroboboi meu pai, arroboboi Dangbê
Destila seu Axé na alma e no couro
Derrama nesse chão a sua proteção
Pra vitória da Viradouro
Traduction automatique
Voyez la puissance qui rampe sur la Terre
La lumière pour gagner cette guerre, la force de Vodun
La piste qui bénit Agojiê
Prier pour renaître, toucher d’Adarrum
La loyauté dans les charbons ardents, le feu sous la forme d’une femme
Un soulèvement pour la liberté, la divinité au Dahomey
Il a déjà saigné un océan pour que son rite soit incorporé
Dans un Brésil plus africain, un autre sable, la même mer
Lever la maison de Bogum, Atabaque à Bahia
Ya est Gu rainha, héritière du Candomblé
Centenaire de la fondation de la Costa da Mina
Semence d’une légion de foi
Vit en moi
La loyauté des sœurs de couleur
Et la force que j’ai héritée de Hundé et de la lutte des Minos
Serpente comme un fleuve jusqu’à la mer
Un arc-en-ciel qui illuminera le ciel
Ayi ! Que ton poison soit mon pouvoir
Bessen qui coupe l’Ayin-Agbè
Gume-Kujo sacré
Les vodunsis le respectent, ils crient Kolofée
Les tambours révèlent ton afé
Ê alafiou, ê alafiá, c’est le nid du serpent
Ne jamais essayer de défier
(prêt à se battre)
Arroboboi mon père, arroboboi Dangbê
Distille ton Axé dans l’âme et le cuir
Verse ta protection sur ce sol
Pour la victoire de Viradouro
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