Découvrez les musiques du carnaval de Rio 2023.
Tous les ans, chaque école a son propre samba qu’elle va jouer et chanter dans le sambodromo pour accompagner son défilé. Voici les sambas des écoles du Groupe spécial avec leurs paroles et leurs traductions
Pour chaque carnaval, les écoles de samba composent toutes un samba qui s’appuie sur l’ enredo (thème) qu’elles ont choisi. C’est pour cela que ce type de samba spécifique aux défilés du carnaval s’appelle samba-enredo (samba à thème).
Les paroles illustrent le thème qu’elles ont choisi de mettre en avant.
Le samba se doit d’être bien écrit avec une musique originale et des refrains entraînants pour motiver pour les participants.
Cet exercice est d’autant plus délicat, car le samba-enredo est noté par le jury et participe à la notation finale qui désignera l’école de samba championne de l’année.
Découvrez maintenant tous les sambas de cette année, que ce soit pour supporter votre école préférée ou juste pour vous réchauffer le cœur et les oreilles.
Les sambas de enredo du Carnaval de Rio 2023:
Império Serrano – Grande Rio – Mocidade – Unidos da Tijuca – Salgueiro – Mangueira – Paraiso do Tuiuti – Portela – Vila Isabel – Imperatriz – Beija-Flor – Viradouro
(La colonne de gauche est la version originale en portugais et la colonne de droite est une traduction automatique pour vous faire une idée des paroles)
LE SAMBA D’IMPÉRIO SERRANO
Enredo: « Lugares de Arlindo »
Thème: « L’endroit d’Arlindo »
Musique et paroles :
Auteur: Sombrinha, Aluísio Machado, Carlos Senna, Carlitos Beto Br, Rubens Gordinho et Ambrósio Aurélio
Interprètes: Ito Melodia
Version originale
Olhe pro céu onde a lua vagueia
As estrelas brilham no chão
Sabedoria é a luz que clareia
Porto da Pedra no meu coração
Sou seu lunário! Conselheiro imortal!
Já ‘folheando’ cada ponto cardeal
Alquimia de almanaque (sou eu, sou eu)
Cada toque no Atabaque (sou eu, sou eu)
Quem acendeu as lamparinas desse céu?
No Brasil os retirantes são os astros de cordel
O sertão profetizou, cada flor do Cariri
A ‘ciência’ desse povo, eu não guardo só pra mim
Separei as folhas secas misturadas no pilão
Confiei à rezadeira uma nova oração
Só porque eu escolhi, navegar por esse mar!
A viola perguntou para o santo do lugar:
Responda, ‘meu Sinhô’! Será que é amor?
Meu povo vai passar!
Tanta gente esperou por esse dia…
O pincel, a cantoria… Nunca foi ponto final!
E lá do ‘auto’ como a vida é um repente
O estandarte vai na frente
Muito mais que carnaval!
Vem Antônio, vem menino!
Seu destino é cirandar
Um brincante nordestino
A missão: perpetuar!
Quarto minguante, a moringa quase seca
Maré virou… Virou luar!
Tem alambique pra beber na quarta-feira
Okê, Caboclo! Tempo bom vem pra ficar!
Quarto minguante, a moringa quase seca
Maré virou… Virou luar!
Tem alambique pra beber na quarta-feira
Faltava o Tigre pro lunário completar!
Traduction automatique
Regarde le ciel où la lune se promène
Les étoiles brillent sur le sol
La sagesse est la lumière qui brille
Porto da Pedra dans mon cœur
Je suis ta lune ! Conseiller immortel !
Je feuillette déjà chaque point cardinal
Alchimie de l’almanach (c’est moi, c’est moi)
Chaque touche de l’atabaque (c’est moi, c’est moi)
Qui a allumé les lampes dans ce ciel ?
Au Brésil, les retraitants sont les étoiles de la cordée
Le sertão prophétisé, chaque fleur du Cariri
La « science » de ces gens, je ne la garde pas pour moi
J’ai trié les feuilles séchées mélangées au pilon
J’ai confié au prieur une nouvelle prière
Juste parce que j’ai choisi de naviguer sur cette mer !
L’alto interroge le saint local :
Réponds, mon Sinhô ! Est-ce de l’amour ?
Mon peuple passera !
Tant de gens ont attendu ce jour…
Le pinceau, le chant… Ce n’était jamais la fin !
Et de l’auto, la vie est comme un feu de paille
La bannière va de l’avant
Bien plus qu’un carnaval !
Viens Antônio, viens mon garçon !
Ton destin est de danser
Un joueur du nord-est
La mission : perpétuer !
Quart d’heure décroissant, le moringa presque sec
La marée a tourné… C’est devenu un clair de lune !
Il y a un alambic à boire mercredi
Okê, caboclo ! Le beau temps est là pour rester !
Quart descendant, le moringa presque sec
La marée a tourné… C’est le clair de lune !
Il y a un alambic à boire mercredi
Il manquait Tigre pour compléter la lunaison !
LE SAMBA DE GRANDE RIO
Enredo: « Ô Zeca, o Pagode onde é que é? Andei descalço, carroça e trem, procurando por Xerém, pra te ver, pra te abraçar, pra beber e batucar »
Thème: » Hey Zeca, où est le pagode ? J’ai marché pieds nus, charette et train, à la recherche de Xerém, pour te voir, pour t’embrasser, pour boire et tambouriner «
Musique et paroles :
Auteur: Igor Leal, Arlindinho, Diogo Nogueira, Myngal, Mingauzinho et Gustavo Clarão
Interprètes: Evandro Malandro
Version originale
“Ô Zeca, tu tá morando ondé?
Sai com meu povo a te procurar…
Botei minha cerva na Encruzilhada
Pra moça da saia rodada e pro “ôme” da capa
Cadê você?
É alvorada do seu padroeiro
Pra agradecer
Ao mensageiro de são jorge guerreiro
Tem patuá pra proteger
E tem mandinga no velho engenho
Quem tem um santo poderoso que é ogum?
Eu tenho!
Nas bandas do irajá, gelada no botequim
Assim vou vadiar até no gurufim
Se tem patota, ibeji e ajeum
Salve cosme e damião, doum!
Ê que bela quitanda, quitandinha de erê
Seu balancê
Tem quitandinha de erê!
Passei procurando na feira
Em del castilho e na tamarineira
E na gafieira, boêmios, malandros
Pelos sete lados eu vou te cercando
Jessé! jessé!
Fiz um pagode pra madrinha, salve ela!
Saudei a voz da velha guarda da portela
E lá na roça vi florir um carnaval…
Zeca!
Levante o copo para o povo brasileiro
Te encontrei nesse terreiro
Xerém é o seu quintal!
Deixa a vida me levar
Onde o samba tem valor
Meu candiá
Encandeou!
Sou grande rio carregado de Axé
Minha gira girou na fé!
Traduction automatique
« Hé Zeca, où habites-tu ?
Je suis sorti avec mon peuple pour te chercher…
J’ai mis mon cerf à la croisée des chemins
Pour la fille à la jupe ronde et pour le « ôme » sur la couverture
Où es-tu?
C’est l’aube de ton saint patron
remercier
Au Messager de Saint George Guerrier
Il a patuá pour protéger
Et il y a mandinga dans le vieux moulin
Qui a un saint puissant qui est Ogun ?
J’ai!
Autour de l’irajá, chill à la taverne
Alors je vais flâner même dans les gurufim
Si vous avez patota, ibeji et ajeum
Salut cosimo et damião, doum !
Quel beau marchand de légumes, marchand de légumes
ta bascule
Il y a un ere quitandinha !
je suis allé voir la foire
In del castilho et tamarin
Et dans la gafieira, bohèmes, coquins
Des sept côtés je t’entoure
Jessé ! jessé !
J’ai fait une pagode pour ma marraine, sauve-la !
J’ai salué la voix de la vieille garde depuis la porte
Et là, dans la campagne, j’ai vu fleurir un carnaval…
Zéca !
Levez votre verre au peuple brésilien
Je t’ai trouvé dans ce terreiro
Xerém est votre arrière-cour !
Laisse la vie me prendre
Où la samba a de la valeur
Mon candia
Il a ébloui !
Je suis une grande rivière pleine d’axé
Mon tour a tourné dans la foi !
LE SAMBA DE MOCIDADE
Enredo: « Terra de meu Céu, Estrelas de meu Chão »
Thème: « Terre de mon ciel, étoiles de mon sol «
Musique et paroles :
Auteur: Diego Nicolau, Richard Valença, Orlando Ambrosio, Gigi da Estiva, W Correa,
Leandro Budegas et Cabeça do Ajax
Interprètes: Nino do Milênio
Version originale
Senhor, que fez da arte mundaréu
Em suas mãos padre miguel
Concebeu a criação
“plantou” sua missão
Fez do sertão, barro tauá
Jardim no agreste floresceu
Regado ao firmamento de meu deus
A lida pra viver, da lama renascer
Marias e josés no céu que moram pés, raiz!
Fiel retrato desse meu país
Segue o carro de boi
O peão no barreiro
ó rainha bonita
Sou teu rei, cangaceiro
é a vida um xadrez
Pra honrar o legado
Quem foi que fez? foi deus do barro
Molha pedro minha terra
Chão de estrelas de joão
Traz antônio minha amada
Padim cícero romão
Alumia o teu povo em procissão
Chega folia, chega cavalo marinho
Lindas flores no caminho
O Nordeste coloriu
E “de repente” essa gente independente
Faz da greda seu batente
Molda um pouco de brasil
Amassa, deixa arder o massapé
Lá no meu alto do moura
Um pedacinho de fé
A massa, força de mandacaru
Lá no meu alto do moura
Fiz brilhar caruaru
ê, meu cardeá
Sou a chama do braseiro
Nordestino, “retirante da saudade”
Mais um filho desse solo pioneiro
Um artista esculpindo a mocidade
Traduction automatique
Seigneur, qui a fait l’art mondain
Entre tes mains Père Miguel
conçu la création
« planté » sa mission
Fez do sertão, argile tauá
Jardin à l’état sauvage fleuri
Arrosé au firmament de mon dieu
La lutte pour vivre, de la boue pour renaître
Des Maries et des Josephs au ciel qui vivent des pieds, des racines !
Portrait fidèle de mon pays
Suivez le char à bœufs
Le pion dans la boue
oh belle reine
Je suis ton roi, cangaceiro
la vie est un échec
Pour honorer l’héritage
Qui l’a fait? était le dieu de l’argile
Arroser ma terre
L’étage de l’étoile de John
Apportez Antonio mon bien-aimé
padim cicero romão
Illuminez votre peuple en cortège
Assez de réjouissances, assez d’hippocampes
Belles fleurs sur le chemin
Le nord-est coloré
Et « du coup » ces indépendants
Faites de l’argile votre montant
Moulez un peu du Brésil
Pétrir, laisser brûler le massapé
Là dans mon Alto do Moura
Un petit bout de foi
La masse, la force du mandacaru
Là dans mon Alto do Moura
J’ai fait briller le caruaru
hé, ma cardea
Je suis la flamme du brasier
Nord-est, « retraite de la nostalgie »
Un autre fils de ce terroir pionnier
Un artiste sculptant la jeunesse
LE SAMBA D’UNIDOS DA TIJUCA
Enredo: « É Onda que Vai… É Onda que Vem… Serei a Baia de Todos os Santos a se mirar no samba da minha Terra »
Thème: « C’est une vague qui va… c’est une vague qui vient… Je serai la baie de tous les saints qui se reflète dans la samba de ma terre. «
Musique et paroles :
Auteur: Júlio Alves, Cláudio Russo et Tinga
Interprètes: Wantuir et Wictoria Tavares
Version originale
Oh! mãe deste meu espelho d´água
O mar interior tupinambá
Kirimurê das ondas mansas
Onde aprendi a navegar
No primeiro de novembro
Da real capitania
No olhar dos invasores
A cobiça, a maresia
Nesse eterno dois de julho
Sou Caboclo rebelado
Terra que banho de luta
Pau brasil, barril dobrado
Iluaye toca o sino da igrejinha
Ilêaye Atabaques e Agogôs
Pra louvar meu santo antônio
Pra saudar meu pai xangô (kaô meu pai kaô)
Beira de baía que desagua minha fé
Pode ser na missa, ou no xirê do Candomblé
Marinheiro só, marinheiro só
O leme do meu saveiro
Quem conduz é o pai maior
Bota dendê e um “cadinho” de pimenta
Que a marujada vem provar o vatapá
é no mercado, na lapinha ou na ribeira
Se tem samba e capoera
Canafeu também está
Odoyá mamãe sereia
Orayeyeô mamãe do ouro
No enconto dessas águas, reluziu o meu tesouro
Opaí ó! é carnaval, onde a Fantasia é eterna
Com a tijuca, a paz vence a guerra
E viver será só festejar
Um banho de Axé, pra purificar
Um banho de Axé nas águas de oxalá
Sou tijucano rompendo quebrantos
Eu canto a baía de todos os santos
Traduction automatique
Oh! mère de mon miroir d’eau
La mer intérieure tupinambá
Kirimureê des vagues douces
où j’ai appris à naviguer
le premier novembre
De la capitainerie royale
Aux yeux des envahisseurs
La gourmandise, la brise marine
En cet éternel deux juillet
Je suis un Caboclo rebelle
Terre qui pleut de lutte
Bois du Brésil, fût courbé
Iluaye sonne la petite cloche de l’église
Ilêaye Atabaques et Agogôs
Pour louer mon saint anthony
Pour saluer mon père xangô (kaô mon père kaô)
Bayside qui draine ma foi
Ça peut être à la messe, ou au Candomblé xirê
marin solitaire marin solitaire
Le gouvernail de mon sloop
Qui dirige est le grand père
De l’huile de palme et un « creuset » de poivre
Que les marins viennent goûter le vatapá
c’est au marché, en lapinha ou dans le ruisseau
S’il y a de la samba et de la capoera
Canafeu c’est aussi
Odoya maman sirène
Orayeyeô mère d’or
A la rencontre de ces eaux, mon trésor a brillé
Oops! c’est le carnaval, où la fantaisie est éternelle
Avec tijuca, la paix gagne la guerre
Et vivre ne sera que fête
Un bain Axé, pour purifier
Un bain Axé dans les eaux de l’espoir
Je suis tijucano brisant les pauses
Je chante la baie de tous les saints
samba DE SALGUEIRO
enredo: « Delírios de um Paraíso Vermelho »
Thème: « Délires d’un paradis rouge «
Musique et paroles :
Auteur: Moisés Santiago, Líbero, Serginho do Porto, Celino Dias, Aldir Senna, Orlando Ambrósio, Gilmar L Silva et Marquinho Bombeiro
Interprètes: Emerson Dias
Version originale
No toque sublime de amor
O profeta pintou o paraíso
Intenso vermelho que tinge a emoção
Tá no meu coração salgueiro
A vida em perfeita harmonia
A plena liberdade de viver
Mas a tentação que seduziu adão e eva
Fez o pecado florescer
Quem será pecador? quem irá apontar?
Há um olhar de querer julgar
Se cada um tem seu jeito
Melhor conviver sem preconceito
No meu sonho de rei, quero tempo de paz
Guerra, fome e mazelas nunca mais
A minha academia anuncia
Da escuridão, raiou o dia
Bendita redenção! os excluídos libertando suas dores
Embarque, pro renascer dos seus valores
Basta! de violência e opressão
Chega de intolerância
A luz da eternidade acende a chama
Festejando a igualdade que a felicidade emana
Resplandece a beleza do meu rubro paraíso
Proibido é proibir, aviso!
Pelas bençãos de joão, nessa noite de magia
O meu samba é a revolução da alegria.
Vermelha paixão salgueirense
Que invade a alma, tá no sangue da gente
O Morro desce na Batida do tambor
Nesse delírio que o artista se inspirou
Traduction automatique
Dans la touche sublime de l’amour
Le prophète a peint le paradis
Rouge intense qui teint l’émotion
C’est dans mon cœur de saule
La vie en parfaite harmonie
Pleine liberté de vivre
Mais la tentation qui a séduit Adam et Eve
fait fleurir le péché
Qui sera un pécheur ? qui va pointer ?
Il y a un air de vouloir juger
Si chacun suit sa propre voie
Mieux vaut vivre sans préjugés
Dans mon rêve de roi, je veux le temps de paix
La guerre, la famine et les maux plus jamais
Ma salle de sport fait de la publicité
De l’obscurité, le jour s’est levé
Bienheureuse rédemption ! les exclus libérant leur douleur
Embarquez, pour la renaissance de vos valeurs
Assez! de la violence et de l’oppression
Plus de sectarisme
La lumière de l’éternité allume la flamme
Célébrer l’égalité qui émane du bonheur
La beauté de mon paradis rouge brille
Interdit est interdit, attention !
Par la bénédiction de João, en cette nuit magique
Ma samba est la révolution de la joie.
Rouge passion salgueirense
Qui envahit l’âme, c’est dans notre sang
La colline descend au rythme du tambour
Dans ce délire que l’artiste s’est inspiré
LE samba DE MANGUEIRA
Défilé: Dimanche 19 février 2023 à partir de 03h00
Carnavalesque: Annik Salmon et Guilherme Estevão
enredo: « As Áfricas que a Bahia canta »
Thème: « Les Afriques que chante Bahia «
Musique et paroles :
Auteur: Lequinho, Junior Fionda, Gabriel Machado, Guilherme Sá et Paulinho Bandolim
Interprètes: Marquinho Art’ samba et Dowglas Diniz
Version originale
Oyá, oyá, oyá ê ô!
ê matamba, dona da minha nação
Filha do amanhecer, carregada no dendê
Sou eu a flecha da evolução
Sou eu mangueira flecha da evolução
Levo a cor, meu ilú é o tambor
Que tremeu salvador, Bahia
áfricas que recriei
Resitir é lei, arte é rebeldia
Coroada pelos cucumbis
Do quilombo às embaixadas
Cm ganzás e xequerês fundei o meu país
Pelo som dos Atabaques canta meu país
Traz o padê de exu
Pra mamãe oxum toca o ijexá
Rua dos afoxés, voz dos Candomblés
Xirê de orixá
Deusa do ilê aiyê, do gueto
Meu cabelo black, negão, coroa de preto
Não foi em vão a luta de catendê
Sonho badauê, revolução didá
Candace de olodum, sou debalê de ogum
Filhos de gandhy, paz de oxalá
Quando a alegria invade o pelô, é carnaval!
Na pele o swing da cor
O meu timbau é força e poder
Por cada mulher de
Liberta o batuque do canjerê
Eparrey oya! eparrey mainha!
Quando o verde encontra o rosa toda preta é rainha
O samba foi morar onde o rio é mais baiano
Reina a ginga de iaiá na ladeira
No ilê de tia fé, Axé mangueira!
Traduction automatique
Oyá, oyá, oyá hein !
ê matamba, maîtresse de ma nation
Fille de l’aube, portée dans le palmier
Je suis la flèche de l’évolution
C’est moi tuyau de flèche d’évolution
Je prends la couleur, mon illusion est le tambour
Qui a secoué Salvador, Bahia
Les Afriques que j’ai recréées
Résister est la loi, l’art est la rébellion
Couronné par les cucumbis
De quilombo aux Ambassades
Avec ganzas et shequerês j’ai fondé mon pays
Au son des Atabaques, mon pays chante
Apportez le padê de exu
Pour mama oxum, joue l’ijexá
Rua dos afoxés, voix du Candomblé
Xirê de orixá
Déesse de ilê aiyê, du ghetto
Mes cheveux noirs, nigga, couronne de noir
Le combat de catende n’a pas été vain
Rêve Badauê, révolution didá
Candace de olodum, sou debalê de ogum
Fils de Gandhy, paix d’espoir
Quand la joie envahit la fourrure, c’est carnaval !
Sur la peau le swing de la couleur
Mon timbau est force et puissance
pour chaque femme
Libérez le batuque do canjerê
Eparrey oya ! eparrey mainha!
Quand le vert rencontre le rose, tout le noir est reine
samba est allé vivre là où la rivière est plus Bahianaise
La ginga de iaiá règne sur la pente
Dans l’ilê de la foi de tante, tuyau Axé!
LE samba DE PARAISO DO TUIUTI
enredo: « Mogangueiro da Cara Preta »
Thème: « Mogangueiro de visage noir «
Musique et paroles :
Auteur: Alessandro Falcão, Cláudio Russo, Gustavo Clarão, Julio Alves, Moacyr Luz, Pier Ubertini et W. Correia
Interprètes: Wander Pires
Version originale
Num mar de tempestade e ventania
Foi trazendo especiarias
Que o barco naufragou
Noz moscada, cravo, iguarías
No caminho para as índias
O marinheiro se perdeu na madrugada
O mogangueiro correu para o igarapé
A curuminha entoou uma toada
Enquanto abria-se a flor do mururé
E nesse encontro entre o rio e o oceano
A grande ilha que cultiva o carimbó
Dizem que índios ainda falam com humanos
Há muitos anos na ilha de marajó
Eh! Batuqueiro no Samba de roda, curimbó
Quero ver você cantar, como canta o curió
Okê Caboclo! onde vai a piracema?
Rio acima segue o voo de uma juriti pepena
Há mão que modela a vida
No barro marajoara
E o búfalo que pisa
Esse chão do parauara
Chama o mestre damasceno
Pra entoar esta canção
Das cantigas da vovó
Do tempo da escravidão
é lá! é lá! é lá!
Canoeiro vive só “morená”
é lá! é lá! é lá!
Mas precisa de um xodó
Cadê o boi?
O mogangueiro, o mandigueiro de oyá
Meu tuiuti não tem medo de caret
A trás o boi da cara preta do estado do pará
Traduction automatique
Dans une mer de tempête et de vent
Il apportait des épices
que le navire a coulé
Noix de muscade, clous de girofle, gourmandises
En route vers les Indes
Le marin s’est perdu dans l’aube
Le mogangueiro a couru à l’igarapé
La curuminha a chanté un air
Alors que la fleur mururé s’ouvrait
Et dans cette rencontre entre le fleuve et l’océan
La grande île où pousse le carimbó
Ils disent que les Indiens parlent encore aux humains
Il y a de nombreuses années sur l’île de Marajó
Eh ! batuqueiro en Samba de roda, curimbó
Je veux te voir chanter, comme chante le bouvreuil
Okê Caboclo ! où va le piracema?
En amont suit le vol d’une pepena juriti
Il y a une main qui façonne la vie
En argile Marajoara
Et le buffle qui piétine
Cet étage de parauaara
Appelez le maître de Damascène
chanter cette chanson
Chansons de grand-mère
Depuis le temps de l’esclavage
et là! et là! et là!
Canoeiro ne vit que « morená »
et là! et là! et là!
Mais tu as besoin d’un bébé
Où est le boeuf ?
Le mogangueiro, l’oyá mandigueiro
Mon tuiuti n’a pas peur du caret
Derrière le bœuf à face noire de l’état du Pará
LE samba DE PORTELA
enredo: « O Azul que vem do Infinito »
Thème: « Le bleu qui vient de l’infini «
Musique et paroles :
Auteur: Wanderley Monteiro, Vinicius Ferreira, Rafael Gigante, Edmar Jr, Bira et Marcelāo
Interprètes: Gilsinho
Version originale
Prazer novamente encontrar vocês
Ali pela bandas de oswaldo cruz
Nosso mundo azul ganha vez
E aquela missão nos conduz
Eu, rufino e caetano
No linho, no pano, pescoço ocupado…
Vencemos mesmo marginalizados
No bailar, uma porta
Bandeira a nobreza desfila
Humildade…
Natal nos guiou, deu águia!
A majestade…
“abre a roda”, “Malandro, que o samba chegou ”
Andei na “lapa”, também já “subi o pelô”
“macunaína” falou: nas “maravilhas do
Mar” “a brisa me levou”
Eis um “brasil de glórias” que incandeia
A “vaidade” é um “conto de areia”
Eu vim me apresentar:
“deixa a portela passar!”
Lendas e mistérios “de um amor
Casa onde mora a profecia
Clara como a luz de um esplendor
Cem anos da mais bela poesia
Vivam esse sonho genuíno
De fazer valer nosso legado
Vejo um futuro mais lindo
Nas mãos de quem sabe o valor do passado
Ser portela é tanto mais
Que nem cabe explicação
Basta ouvir os baluartes
Pra chorar de emoção
Cavaco e viola… a velha linhagem
A benção monarco pra essa homenagem
O céu de madureira é mais
Bonito te amo, portela, além do infinito
Traduction automatique
Au plaisir de vous revoir
Par Oswaldo Cruz
Notre monde bleu gagne
Et cette mission nous conduit
Moi, Rufino et Caetano
Dans le lin, dans le drap, cou occupé…
On gagne même marginalisé
En dansant, une porte
Drapeau le défilé de la noblesse
Humilité…
Natal nous a guidé, nous a donné un aigle !
La majesté…
« Abre a roda », « Maleman, la samba est arrivée »
J’ai marché dans le « lapa », j’ai aussi « escaladé la fourrure »
« macunaína » a dit : dans les « merveilles de la
Mer » « la brise m’a emporté »
Voici un « Brésil des gloires » qui s’enflamme
« Vanity » est un « conte de sable »
Je suis venu me présenter :
« Laissez passer la porte ! »
Légendes et mystères « d’un amour
Maison où vit la prophétie
Clair comme la lumière d’une splendeur
Cent ans de la plus belle poésie
Vivez ce véritable rêve
Pour maintenir notre héritage
Je vois un avenir plus beau
Entre les mains de ceux qui connaissent la valeur du passé
Être un portala, c’est tellement plus
Cela n’explique même pas
Écoute juste les remparts
Pleurer d’émotion
Cavaco et alto… la vieille lignée
La bénédiction du monarque pour cet hommage
Le ciel de madureira est plus
Bonito je t’aime, portala, au-delà de l’infini
LE samba DE VILA ISABEL
enredo: « Nessa Festa, Eu Levo Fé! »
Thème: « À cette fête, j’amène la foi «
Musique et paroles :
Auteur: Dinny da Vila, Kleber Cassino, Mano 10, Doc Santana et Marcos
Interprètes: Tinga
Version originale
Viver, sentir prazer,
Eu quero é mais me embriagar de tanto amor,
Ver o sagrado e o prafano em sintonia
Cair dentro da folia foi deus baco que ensinou
O mundo canta forte, canta alto
Pelas ruas o cortejo
No batuque e na dança
Pedir, agradecer e celebrar é o dom de superar
Renovando a esperança
Eu sou da vila batizado no terreiro,
São jorge protetor, salve! o padroeiro.
A voz do Morro traz o samba na raiz
O ano inteiro sou festeiro, sou feliz
Seguindo em frente encarando o dia a dia,
é garantido e caprichoso emocionar.
Na explosão de cores, show de alegria
água de cheiro oferendas ao mar.
Pulei fogueira anarriê no arraiá brinquei
Na despedida também festejei
Renasce na saudade a nossa devoção
Vou respeitando a diversidade,
Seja qual for a religião
O rei momo convidou minha vila isabel
Nessa festa eu levo fé,
Sou herdeiro de noel.
No tambor da swingueira
Toda a luz do meu Axé… evoé… evoé
Traduction automatique
Vivre, ressentir du plaisir,
Ce que je veux, c’est me saouler avec tant d’amour,
Voir le sacré et le pratique en harmonie
Tomber dans les réjouissances était le dieu Bacchus qui enseignait
Le monde chante fort, chante fort
Dans les rues le cortège
Dans le tambour et la danse
Demander, remercier et célébrer est le don de vaincre
renouveler l’espoir
Je suis du village baptisé dans le terreiro,
Protecteur de saint Georges, salut ! le patron.
La voix de la colline amène la samba à la racine
Toute l’année je fais la fête, je suis heureux
Avancer face au jour le jour,
c’est garanti et capricieux de sensations fortes.
Dans l’explosion des couleurs, un spectacle de joie
l’eau pour humer les offrandes à la mer.
J’ai sauté par-dessus le feu de joie anarriê à l’arraiá et j’ai joué
J’ai aussi célébré à l’adieu
Notre dévotion renaît dans le désir
Je respecterai la diversité,
Quelle que soit la religion
Le Roi Momo a invité mon village isabel
Dans cette fête je prends foi,
Je suis l’héritier du Père Noël.
Sur le tambour oscillant
Toute la lumière de mon Axé… evoé… evoé
LE samba D’IMPERATRIZ
Défilé: Lundi 20 février 2023 à partir de 01h00
Carnavalesque: Leandro Vieira
enredo: « O Aperreio do Cabra que o Excomungado tratou com má-querença e o Santíssimo não deu guarida »
Thème: » L’Aperreio do Cabra que l’excommunié a traité avec mauvaises intentions et que le Saint-Sacrement n’a pas abrité »
Musique et paroles :
Auteur: Me Leva, Gabriel Coelho, Miguel da Imperatriz, Luiz Brinquinho, Antonio Crescente et Renne Barbosa
Interprètes: Pitty de Menezes
Version originale
Veio contar pra vocês
Uma história de assombrar, tira sono mais de mês
Disse um cabra que nas bandas do Nordeste
Pilão deitado se achegava com o bando
Vinha no rifle de corisco e cansanção
Junto de cirilo antão, virgulino no comando
Deus nos acuda, todo povo aperreado
A notícia corre céu e chão rachado
Rebuliço no olhar de um mamulengo
Era dia 28 e lagrimava o sereno
E foi-se então… adeus, capitão!
No estouro do pipoco
Rola o quengo do Caboclo
A sete palmos desse chão
Nos confins do submundo onde não existe inverno
Bandoleiro sem estrada pediu abrigo eterno
Atiçou o cão cá-trás, fez furdunço
E satanás expulsou ele do inferno
O jagunço implorou lugar no céu
Toda santaria se fez de bedel
Cabra macho excomungado de tocaia no balão
Nem rogando a padim ciço ele teve salvação
Pelos cantos do sertão… vagueia, vagueia
Tal qual barro feito a mão misturado na areia
Quando a sanfona chora, mandacaru aflora
Bate zabumba tocando no meu coração
Leopoldinense, cangaceiro, a minha escola
Eis o destino do valente lampião
Traduction automatique
je suis venu te dire
Une histoire obsédante, vous tient éveillé pendant plus d’un mois
Dit une chèvre que dans les parties nord-est
Pilon couché approché avec le troupeau
Vigne dans le fusil de la foudre et de la fatigue
Avec cirilo antão, virgulino aux commandes
Que Dieu nous aide, tous les gens en détresse
Les nouvelles parcourent le ciel et le sol fissuré
Tomber sous les yeux d’un mamulengo
C’était le 28 et le serein pleurait
Et puis il est parti… Au revoir, Capitaine !
Dans le pop-corn qui éclate
Rouler le Caboclo quengo
Six pieds de cet étage
Dans les profondeurs des enfers où il n’y a pas d’hiver
Bandit sans route a demandé un abri éternel
Il poussa le chien en arrière, fit un furdunço
Et satan l’a chassé de l’enfer
Le jagunço suppliait pour une place au paradis
Toute sainteté était faite de perles
Bouc excommunié d’une embuscade en ballon
Même pas prier padim ciço a-t-il eu le salut
À travers les coins de l’arrière-pays… errer, errer
Comme de l’argile faite à la main mélangée à du sable
Quand l’accordéon pleure, mandacaru apparaît
Battre la zabumba jouant dans mon cœur
Leopoldinense, cangaceiro, mon école
Voici le destin du brave lampion
samba DE BEIJA FLOR
enredo: « Brava Gente! O Grito dos Excluídos no Bicentenário da Independência »
Thème: » Braves gens! Le cri des exclus au bicentenaire de l’indépendance »
Musique et paroles :
Auteur: Léo do Piso, Beto Nega, Manolo, Diego Oliveira, Julio Assis et Diogo Rosa
Interprètes: Neguinho da Beija-Flor
Version originale
A revolução começa
Onde o povo fez história
E a escola não contou
Marco dos heróis e heroínas
Das batalhas genuínas
Do desquite do invasor
Naquele dois de julho, o sol do triunfar
E os filhos desse chão a guerrear
O sangue do orgulho retinto e servil
Avermelhava as terras do brasil
Eh! vim cobrar igualdade, quero liberdade de expressão
é a rua pela vida, é a vida do irmão
Baixada em ato de rebelião (eh, eh)
Desfila o chumbo da autocracia
A demagogia em setembro a marchar
Aos “renegados” barriga vazia
Progresso agracia quem tem pra bancar
Ordem é o mito do descaso
Que desconheço desde os tempos de cabral
A lida, um canto, o direito
Por aqui o preconceito tem conceito estrutural
Pela mátria soberana, eis o povo no poder
São marias e joanas, os brasis
Que eu quero ter
Deixa nilópolis cantar!!!
Pela nossa independência, por cultura popular
ô abram alas ao cordão dos excluídos
Que vão à luta e matam seus dragões
Além dos carnavais, o samba é que me faz
Subversivo beija flor das multidões
Traduction automatique
la révolution commence
Où les gens ont fait l’histoire
Et l’école n’a rien dit
Repère des héros et des héroïnes
de véritables combats
De l’inquiétude de l’envahisseur
En ce 2 juillet, le soleil du triomphe
Et les enfants de ce terrain de combat
Le sang de l’orgueil noir et servile
Il a rougi les terres du Brésil
Eh ! Je suis venu réclamer l’égalité, je veux la liberté d’expression
c’est la rue pour la vie, c’est la vie du frère
Téléchargé dans un acte de rébellion (eh, eh)
La tête des défilés de l’autocratie
La démagogie de septembre à mars
Aux « renégats » le ventre vide
Le progrès récompense ceux qui peuvent se le permettre
L’ordre est le mythe de la négligence
Je ne sais pas depuis l’époque de Cabral
Le manche, un coin, le droit
Ici, les préjugés ont un concept structurel
Pour la patrie souveraine, voici le peuple au pouvoir
Ce sont des marias et des joanas, les brésiliennes
que je veux avoir
Que chante nilópolis !!!
Pour notre indépendance, pour la culture populaire
oh place au cordon des exclus
Qui partent en guerre et tuent leurs dragons
En plus des carnavals, la samba est ce qui me fait
Colibri subversif des foules
LE samba DE VIRADOURO
enredo: « Rosa Maria Egipcíaca »
Thème: » Rosa Maria Egipcíaca »
Musique et paroles :
Auteur: Cláudio Mattos, Dan Passos, Marco Moreno, Victor Rangel, Lucas Neves, Deco, Thiago Meiners, El Toro, Luis Anderson et Jefferson Oliveira
Interprètes: Zé Paulo Sierra
Version originale
Rosa maria, menina flor
Rainha do espelho mar
Na pele no tambor
Pranto das dores que resistiu
Deságua no imenso brasil
Sua luz incorporou:
Distante me encontro das origens
Caminho onde o corpo foi prisão
Ouro que deixou as cicatrizes
Esperança foi vertigem
A alma, libertação
É vento na saia da preta courá
Na ginga do acotundá…
é ventania
Sete vozes guiaram minhas visões
Mistérios, alucinações, feitiçaria
Me entrego a escrever a predição
Lágrima nas contas do rosário
Dádiva ao clamor do coração
Palavras de um preto relicário
A voz que cobre o cruzeiro
Reluz sobre nós no fim do calvário
Navega esperança à luz do encantado
Reflete o azul
Senti a alma daqueles, os mais oprimidos
Venci heresia na fé dos divinos
A mais bela rosa aos pés do senhor
Candombes e batuques no cortejo
Eu sou a santa que o povo aclamou
Eis a flor do seu altar, sua fé em cada gesto
O amor em cada olhar dos filhos meu
No cantar da viradouro, o meu samba é manifesto
Sou rosa maria, imagem de deus
Eis a flor do seu altar, sua fé em cada gesto
O amor em cada olhar dos filhos meus
No cantar da viradouro, o meu samba é manifesto
Imagem de deus, sou eu
Traduction automatique
Rosa Maria, demoiselle d’honneur
reine du miroir de la mer
Sur la peau du tambour
Cri des douleurs qui ont résisté
Se jette dans l’immense Brésil
Sa lumière incarnait :
Loin des origines
Chemin où le corps était prison
L’or qui a laissé des cicatrices
l’espoir était vertige
L’âme, la délivrance
il fait du vent dans la jupe de la courá noire
Dans la ginga de l’acotundá…
Il y a du vent
Sept voix ont guidé mes visions
Mystères, hallucinations, sorcellerie
Je me consacre à l’écriture de la prédiction
Larmes sur les grains de chapelet
Cadeau au cri du coeur
Paroles d’un reliquaire noir
La voix qui couvre la croisière
Brille sur nous à la fin du Calvaire
Naviguer dans l’espoir à la lumière de l’enchanté
reflète le bleu
J’ai senti l’âme de ceux, les plus opprimés
J’ai vaincu l’hérésie dans la foi du divin
La plus belle rose aux pieds du Seigneur
Candombes et tambours dans le cortège
Je suis le saint que le peuple acclame
Voici la fleur de ton autel, ta foi dans chaque geste
L’amour dans chaque regard de mes enfants
Dans le chant du virdouro, ma samba est manifeste
Je suis Rosa Maria, image de Dieu
Voici la fleur de ton autel, ta foi dans chaque geste
L’amour dans chaque regard de mes enfants
Dans le chant du virdouro, ma samba est manifeste
Image de Dieu, c’est moi
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